En Irlande, un ancien directeur de ferme souffrant de sclérose en plaques (SEP), par décision de la Commission des relations du travail (WRC) du 8 avril, devrait recevoir plus de 31 000 € après avoir été "licencié injustement" par son employeur agriculteur.
Le gestionnaire a été licencié de son poste en juin 2018, lorsqu'un fermier lui aurait dit que la plupart des personnes atteintes de son état «seraient tombées du bord de la table». L'employeur a également déclaré au gestionnaire que s'il obtient un handicap «maintenant», il aura une «meilleure qualité de vie», et s'il se réunit à la table dans 10 ans, l'agriculteur espère que le gestionnaire pourra se passer de l'aide extérieure ou d'un fauteuil roulant.
Cependant, au cours de la procédure, l'agriculteur a déclaré qu'il n'avait pas dit de tels mots. Le requérant a reçu un diagnostic de SEP en 2004 et il l'a immédiatement signalé à son employeur; Selon le directeur, il n'a jamais raté d'emploi en raison de son état, à l'exception de trois jours il y a sept ans. L'ancien manager a travaillé en tant que manager, y compris le transport de matériaux, la conduite de véhicules et le fonctionnement du matériel.La raison pour laquelle l'agriculteur a indiqué le licenciement du requérant était qu'il y avait un «problème d'assurance» avec son état et le mois suivant, juillet 2018, l'agriculteur a cessé de lui verser son salaire. En août, le directeur s'est rendu sur son lieu de travail avec des lettres de la Irish Wheelchair Association (IWA) et de son neurologue. Ces deux lettres indiquaient que l'état de l'homme lui permettait d'effectuer son travail habituel.
Le requérant alléguait également qu'il n'avait pas été prévenu de son licenciement et avait donc été privé de la possibilité d'exprimer son point de vue sur le licenciement. Par sa décision, le tribunal condamna l'agriculteur à verser au requérant 29000 euros pour un licenciement abusif, c'est-à-dire un salaire d'un an, et 2240 euros pour le fait qu'il n'avait pas fourni au gestionnaire un contrat ou une copie de ses conditions de travail.